Excellence, Monsieur le Président de la République
Excellence, Monsieur le Premier Vice Président de la République
Excellence, Monsieur le Deuxième Vice Président de la République
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Monsieur le maire de Bujumbura,
Monsieur le Président de la formation Burundi à la Commission
de consolidation de la paix,
Monsieur le Réprésentant Spécial du Secretaire general,
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et chefs de missions diplomatiques,
Distingués invités, Mesdames et Messieurs
Chers collègues,
Il y a deux ans, la Conférence des partenaires de développement à Genève a été l’occasion de présenter un « nouveau Burundi » et son succès a montré que les partenaires internationaux avaient la volonté d’investir dans cette vision.
Depuis, le Burundi a continué à progresser sur la voie de la consolidation de la paix et de la stabilité. La situation du pays s’est améliorée. Le retour au Burundi des figures politiques jusqu’alors en exil a marqué la normalisation de la vie politique depuis le boycottage des élections de 2010. Plusieurs institutions créées par la Constitution du Burundi se sont consolidées. Il ne restait que la Commission Vérité et Réconciliation, dont la récente nomination vient parachever le chantier de l’Accord d’Arusha.
Les fondations du « nouveau Burundi » ont été posées. Il ne manque que la volonté politique de construire l’avenir avec toutes les forces vives de la Nation. Pour cela, il faut dépasser les clivages partisans et concentrer les débats et les énergies sur les véritables défis que le Burundi doit relever. La lutte contre la pauvreté, le déficit énergétique : le chantier est vaste.
Alors que le pays se prépare pour les élections de deux-mille quinze, les Burundais ont posé les bases de ce scrutin en adoptant le Code électoral de façon consensuelle. La Commission électorale indépendante est à pied d’œuvre. Tous les acteurs clés ont adhéré au Code de bonne conduite pour les élections de deux-mille quinze. C’est un signal fort de la volonté des Burundais à créer un environnement propice à des élections crédibles, inclusives et apaisées.
Toutefois, nombreux sont les observateurs à avoir noté une réduction croissante de l’espace politique. Il revient à toutes les parties prenantes de démontrer que ces observateurs se trompent. Que ces signaux préoccupants ne sont que des écarts. Récemment, il y a eu des développements encourageants. Les dernières consultations sur le processus électoral, auxquelles ont pris part toutes les parties prenantes, sont très prometteuses. Nous encourageons le Gouvernement à poursuivre ces efforts pour garantir des élections crédibles, inclusives et apaisées.
L’ONU reste déterminée à soutenir le Burundi face aux nombreux défis qui restent à relever. Nous serons aux côtés des Burundais pendant toute la période électorale avec la mission d’observation électorale qui sera déployée le premier janvier deux-mille quinze (1er janvier 2015). Sur le plus long terme, les agences de développement des Nations Unies continueront à soutenir le Burundi dans ces efforts pour la consolidation de la paix et le développement.
Travaillons ensemble pour que les importants progrès de ces dernières années deviennent vraiment irréversibles.
Je vous remercie.